dimanche 18 mai 2008

Prison pour mineur à Porcheville

Aprés deux semaines de vacances, je reprends enfin ma plume (ou plutôt mon clavier).
A mon retour, j'ai lu les deux dernières parutions du Courrier de Mantes et découvert les premières mésaventures de la prison pour mineur de Porcheville. Rien d'alarmant ou d'exceptionnel, la directrice de l'établissement qualifie les faits de sans gravité : quelques jeunes souhaitant testés les limités de leurs nouveaux encadrants. Toutefois, le fait divers réactualise en moi un vieux débat.
La ville de Porcheville était connue de tous pour sa centrale électrique. Cette dernière fût d'ailleurs filmée dans l’un des clips vidéo du groupe allemand à la mode : les Tokio Hotel. Peut-être une référence à un autre groupe des années 80, aux débuts de l’électro : les Kraftwerk, signifiant centrale électrique en langue germanique.

En plus de ses références artistiques, Porcheville est dorénavant connue pour sa prison dédiée aux mineurs. Depuis un mois le pénitencier local a ouvert ses portes. Dans la presse, nous avons pu lire que cet établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) a des objectifs pédagogiques pour ses détenus âgés de 13 à 18 ans. Certes il est préférable que ces jeunes condamnés ne soient pas en contact avec des détenus ayant fait carrière dans la délinquance. Mais comment établir une réelle pédagogie autour de mur de 6 mètres de haut et en seulement 3 mois de détention en moyenne (6 mois maximum)? La condamnation n’est pas remise en cause dans mon propos. Je m’interroge sur l’étiquette « détenu » épinglé à ces jeunes. Ne pouvons-nous pas développer des travaux d’intérêt général (TIG) avec les collectivités ? Je reste donc perplexe sur cette structure. D’ autant plus, quand nous savons qu’un programme de ce type équivaut à deux foyers d'action éducative, quatre centres d'action éducative et deux unités d'action éducative de jour !

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